Le manuscrit présente un protocole chirurgical mini-invasif de préservation des nerfs et des muscles pour décompresser les nerfs occipitaux dans le but d’améliorer la névralgie occipitale.
La névralgie occipitale (ON) se distingue comme l’une des formes les plus pénibles de maux de tête, se distinguant par une douleur persistante à la base du crâne, des maux de tête occipitaux récurrents et une dysesthésie ou allodynie du cuir chevelu. L’Ontario est connu pour son agonie incessante, qui a de graves répercussions sur la vie des personnes touchées. La douleur incessante, qui irradie souvent de la base du crâne vers le cuir chevelu, peut être profondément débilitante. Les patients souffrent souvent de maux de tête occipitaux atroces, ce qui rend même les activités quotidiennes de routine un défi redoutable. Le fardeau supplémentaire de la dysesthésie du cuir chevelu ou de l’allodynie, où des stimuli apparemment inoffensifs provoquent une douleur intense, aggrave la souffrance. Cette névralgie résulte principalement de la compression mécanique exercée sur les nerfs occipitaux le long de la ligne nucale. Dans cet article, nous présentons une technique de préservation des nerfs et des muscles mini-invasive visant à soulager cette compression sur les nerfs occipitaux. Un diagnostic précis et un traitement efficace sont primordiaux pour soulager les personnes aux prises avec cette maladie. Les blocs nerveux sous anesthésie locale sont devenus la pierre angulaire du diagnostic, servant à la fois de confirmation de la névralgie occipitale et d’intervention thérapeutique potentielle. Ces procédures offrent des informations cruciales sur la source de la douleur tout en offrant un répit transitoire. Cependant, la véritable percée réside dans la technique innovante que nous proposons – une procédure qui traite la compression mécanique au niveau de la ligne nucale, qui est un facteur important contribuant à la névralgie occipitale. En décompressant soigneusement les nerfs occipitaux affectés tout en préservant leur intégrité et les tissus musculaires environnants, cette approche peu invasive offre aux patients une voie potentielle vers un soulagement durable. Remarquablement, la procédure peut être effectuée sous anesthésie locale, ce qui réduit le caractère invasif des chirurgies traditionnelles et minimise les temps d’arrêt du patient.
La névralgie occipitale (ON) est une céphalée chronique causant une douleur sourde persistante à l’arrière de la tête1. La douleur, qui diffère des migraines typiques, est souvent résistante aux traitements standard de la migraine en raison de la compression mécanique sur les nerfs occipitaux2, en particulier le long de leur parcours à travers la ligne nucale3. D’autre part, les options chirurgicales peuvent être efficaces mais impliquent des procédures invasives et des temps de récupération prolongés 4,5. Nous présentons ici une nouvelle approche des nerfs occipitaux, permettant une décompression mini-invasive, un temps d’arrêt minimal et la préservation des muscles et des branches nerveuses sensibles6.
Le diagnostic de l’ON repose sur des blocs nerveux ciblés, qui réduisent temporairement la douleur et aident à localiser la zone exacte de compression nerveuse7, guidant la décompression chirurgicale 8,9. Contrairement à la gestion typique de la migraine, notre approche cible la cause mécanique profonde de l’ON, offrant une option thérapeutique viable au-delà de la médication.
De nombreuses études cliniques et anatomiques ont conduit à la technique de décompression du nerf occipital telle que décrite dans 2,3,10,11,12,13. Bien que cette technique se soit avérée sûre et efficace, les avantages de la technique mini-invasive présentée ici comprennent une morbidité réduite des patients, des périodes de récupération postopératoires abrégées et des risques réduits de douleur induite par les iatrogènes en raison de la formation potentielle d’un névrome. En particulier, la préservation des structures neurales et musculaires contribue à des résultats rapides et favorables. Les nerfs occipitaux grand et petit peuvent être exposés et décompressés via l’approche décrite. Dans le cadre de cet article, seule une décompression du nerf occipital plus importante est décrite pour améliorer la névralgie occipitale, qui est due à une névralgie occipitale inférieure. Le troisième nerf occipital est responsable de rares cas de névralgie occipitale dans notre pratique, qui sont traités avec une approche distincte en raison de sa localisation médiale. La technique décrite comprend l’exploration systématique du passage du grand nerf occipital à travers le semi-spinal capitis qui peut représenter un point de compression. D’autres recherches et validations cliniques sont nécessaires pour déterminer toute l’étendue de son efficacité et de son innocuité.
La névralgie occipitale est l’une des formes les plus débilitantes de maux de tête, principalement en raison de la douleur chronique qui est incessante. Une étude sur la prévalence de la douleur faciale réalisée en 2009, qui est souvent utilisée comme référence pour la névralgie occipitale, a révélé une prévalence de l’Ontario de 3,2 pour 100 00014. Ces statistiques sous-estiment largement le problème, sachant que l’ON n’est responsable des douleurs faciales que dans 8,3% des cas et que jusqu’à 25% des cas d’admission aux urgences sont des maux de tête dus à une névralgie occipitale15.
Nous constatons dans notre pratique que l’ON seul ou en combinaison avec d’autres migraines est l’une des formes les plus répandues de maux de tête chroniques, peut-être en raison d’une posture morbide avec le cou en flexion devant les ordinateurs et les smartphones plusieurs heures par jour, d’un mode de vie sédentaire et d’un temps limité à l’extérieur.
L’approche chirurgicale décrite ici offre un moyen très efficace d’accéder aux nerfs occipitaux sous anesthésie locale. La névralgie occipitale supérieure peut coexister avec la névralgie occipitale inférieure, car ces nerfs ont des branches communicantes et leurs territoires se chevauchent. En utilisant la même approche chirurgicale, les deux nerfs peuvent être explorés et décompressés lorsque cela est indiqué6. L’acceptation de la procédure par les patients a été favorable, avec une durée moyenne d’environ 45 à 60 minutes nécessaire pour l’achèvement de chaque côté.
L’identification méticuleuse et la préservation des fibres nerveuses constituent une caractéristique de cette approche. Grâce à la nature peu invasive de la procédure qui peut être réalisée sous anesthésie locale, l’opérateur évalue l’efficacité de la décompression à la fin de la procédure en demandant au patient d’engager un mouvement de tête et une conversation, garantissant ainsi l’absence de points de compression résiduels.
Un aspect crucial de cette procédure réside dans l’accent mis sur la mobilisation précoce et fréquente de la tête, effectuée plusieurs fois par jour. Cette pratique sert à dissuader la formation d’adhérences entre les fibres nerveuses et la cicatrice chirurgicale, ce qui pourrait autrement entraver la récupération.
Il est essentiel de reconnaître que tous les patients ne sont pas des candidats appropriés pour cette technique. Notamment, les personnes présentant des niveaux de fragilité ou d’anxiété accrus peuvent ne pas tolérer la procédure confortablement sous anesthésie locale pure. Dans certains cas, les patients peuvent ressentir une gêne soudaine, car la moindre manipulation d’un nerf occipital enflammé peut déclencher une décharge nerveuse. Dans ces cas, l’anesthésie locale est pulvérisée directement sur les fibres nerveuses avec un soulagement immédiat.
Cette approche chirurgicale représente une alternative moins invasive par rapport aux techniques de décompression précédemment proposées. Sa capacité à épargner à la fois les fibres nerveuses et musculaires contribue à une réduction notable des taux de complications. Nous postulons que cette méthodologie peu invasive, mais très efficace, élargira l’accessibilité de la décompression chirurgicale en tant qu’option de traitement définitive de la névralgie occipitale, offrant de l’espoir à un plus large éventail de patients.
The authors have nothing to disclose.
Les auteurs remercient Alexandra Curchod, Yuliethe Martins et l’équipe mondiale de Filmatik pour leur assistance technique. Ce travail a été financé dans son intégralité par le Global Medical Institute.
30G Needle | 0.3×13 mm, BD Microlance 3, Spain | ||
Bipolar Forceps | McPerson, bipolar forceps, Erbe, Switzerland | 20195 | |
Chlorhexidine | Hibidil, Chlorhexidini digluconas 0.5 mg/mL, Switzerland | 120099 | |
dissection scissors | Jarit supercut, Integra Lifescience, USA | 323720 | |
Doppler | Dopplex DMX Digital Doppler, High Sensitivity 10MHz probe, Huntleigh Healthcare, Wales, United Kingdom | ||
Ethilon 5/0 Suture | Ethicon, USA | 698 G | |
Lidocaine ephinephrine 1% | Rapidocain 1% 10 mg/mL, Sintetica, Switzerland | ||
Lighted retractor | Electro Surgical Instrument Company, Rochester, NY | 08-0195 | |
Magnifying loops | Design for vision, USA | ||
Opsity spray | Smith & Nephew, USA | ||
Sterile gloves | Sempermed sintegra IR, Ireland | ||
Sterillium | Sterillium disinfectant, Switzerland | ||
Surgical blade n.15 | Carbon steel surgical blades, Swann-Morton, England) | 205 | |
Surgical drapes and gauzes | Halyard Universal pack, USA | 88761 | |
Surgical instruments | Bontempi medical Italy | ||
Surgical shaver | Carefusion, USA | ||
Syringe 5cc | BBraun, Omnifix Luer Lock Solo, Switzerland | ||
Triamcinolone 10mg | Triamcort depot 40 mg/mL, Zentiva Czech Republic |