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Flux génétique

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Gene Flow

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February 27, 2020

Le flux génétique est le transfert de gènes entre les populations, résultant soit de la dispersion des gamètes, soit de la migration des individus.

Ce phénomène joue un rôle évolutif significatif chez tous les organismes, et selon les taux de flux génétique, le mécanisme provoque la diversité génétique ou génère une homogénéité génétique parmi les populations. Lorsque le taux de flux génétique est faible, l’introduction de nouveaux allèles dans une population génère une diversité génétique. D’autre part, un taux élevé de flux génétique réduit la variation génétique entre les populations, augmentant l’homogénéité.

La mobilité est un facteur essentiel qui affecte le taux de flux génétique entre les populations. Les organismes davantage mobiles ont plus de chances de contribuer au flux génétique par le biais de la migration. Les organismes sédentaires comme les plantes peuvent également faciliter le flux génétique à travers leur pollen et leurs graines qui sont transportés à distance par les animaux ou le vent. Toutefois, la migration elle-même ne garantit pas toujours le flux génétique ; elle doit s’accompagner de l’échange de gènes ou de matériel génétique entre le résident et les individus migrants.

Les barrières physiques et reproductrices peuvent entraver le flux génétique. Par exemple, la spéciation allopatrique se produit lorsque les barrières géographiques isolent les populations de la même espèce, limitant ainsi le flux génétique. Lorsque ces barrières sont retirées, si les populations ont suffisamment divergé lorsqu’elles étaient séparées pour ne plus produire de descendants viables avec un membre de l’autre population, elles peuvent être classées comme des espèces distinctes.

Le flux génétique assisté par l’homme peut aider au sauvetage génétique. Un taux élevé de consanguinité dans de petites populations réduit la diversité, réduit la valeur sélective et augmente le risque d’extinction. L’introduction d’individus ou d’organismes non apparentés par l’interférence humaine peut réduire l’étendue de la consanguinité, améliorer la diversité et ainsi accroître la valeur sélective globale.