Ici, nous présentons un protocole pour l’hyperthermie locale, une nouvelle thérapie efficace pour traiter les verrues. Nous mettons également en évidence son innocuité et son efficacité en tant que traitement indépendant.
Les verrues, proliférations épidermiques bénignes, sont le résultat direct d’une infection par le virus du papillome humain (VPH), ciblant spécifiquement les kératinocytes dans la couche cornée de la peau. Le développement de verrues est la manifestation clinique la plus courante du VPH, les verrues plantaires, les condylomes acuminés et les verrues vulgaires étant les types les plus fréquemment observés. Ces excroissances peuvent être disgracieuses et parfois douloureuses, affectant la qualité de vie des personnes atteintes. Bien que divers traitements soient disponibles, allant des médicaments topiques aux interventions chirurgicales, la quête d’un traitement à la fois sûr et efficace tout en minimisant le caractère invasif se poursuit. Ceci est particulièrement crucial pour les populations présentant des facteurs de risque accrus, comme les personnes immunodéprimées. Dans le besoin clinique de traitements mini-invasifs, l’hyperthermie locale est apparue comme une stratégie thérapeutique prometteuse pour la gestion des verrues. Comme l’ont démontré diverses études, l’hyperthermie locale est efficace en tant que traitement autonome, offrant une alternative précieuse pour les patients à la recherche d’options thérapeutiques moins intrusives.
Les verrues, qui sont des proliférations épidermiques bénignes, sont le résultat direct d’une infection par le virus du papillome humain (VPH), ciblant spécifiquement les kératinocytes dans la couche cornée de la peau1. Ils se manifestent le plus souvent cliniquement par la formation de verrues, notamment de verrues plantaires, de verrues génitales et de verrues vulgaires2. Les verrues sont généralement de nature bénigne et, bien qu’elles soient parfois sujettes à une résolution spontanée3, un nombre considérable de personnes préfèrent les faire exciser principalement en raison de l’inconfort qu’elles causent ou de l’embarras social4.
Diverses approches thérapeutiques ont été employées pour traiter les verrues, notamment la thérapie au laser, les traitements antiviraux, les médicaments antimitotiques et les immunothérapies5. Cependant, ces traitements s’accompagnent souvent d’effets indésirables tels que douleurs, saignements, infections secondaires et ulcération6. Par conséquent, il existe une demande urgente de modalités de traitement qui offrent une sécurité et une efficacité accrues et un caractère invasif minimal, en particulier pour des populations particulières, notamment les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes, ainsi que pour des sites anatomiques spécifiques tels que la région périanale et la vulve.
Pour répondre à la demande de traitements efficaces et peu invasifs, l’hyperthermie locale est apparue comme une stratégie thérapeutique prometteuse. L’hyperthermie a été utilisée efficacement dans le traitement de certains néoplasmes7, et de nombreuses études ont démontré l’efficacité de l’hyperthermie localisée dans la gestion des verrues, donnant des résultats très satisfaisants 8,9. L’appareil d’hyperthermie utilisé ici offre une gamme de paramètres personnalisables, y compris des niveaux et des modes réglables, conçus pour répondre à divers besoins thérapeutiques. L’objectif global de ce dispositif d’hyperthermie est de fournir une approche non invasive, sûre et efficace pour la gestion des verrues qui convient à un large éventail de populations de patients, y compris ceux qui ne sont pas candidats à des procédures plus invasives.
Cette technique d’utilisation de l’hyperthermie locale pour les verrues liées au VPH s’inscrit dans un corpus croissant de littérature qui explore le rôle de la chaleur dans la modulation de la fonction des cellules immunitaires. Il s’appuie sur une étude antérieure qui a établi l’importance des cellules de Langerhans dans la réponse immunitaire aux infections cutanées et comment leur équilibre peut être restauré par une application de chaleur contrôlée10.
Les personnes atteintes de verrues diagnostiquées liées au VPH, telles que communes, plantaires ou génitales, et qui respectent les directives médicales sont considérées comme des candidats appropriés pour un traitement local par hyperthermie. Bien que la grossesse ne soit pas une contre-indication absolue, les patientes enceintes doivent être informées des risques associés et doivent donner leur consentement éclairé pour procéder11. Ce traitement n’est pas recommandé pour les personnes présentant des lésions périoculaires, des infections purulentes, une propension à des cicatrices sévères, des troubles de la coagulation ou une photosensibilité connue. De plus, les patients présentant des verrues à proximité de tumeurs ne sont pas candidats, car cela pourrait suggérer un processus néoplasique sous-jacent.
Les verrues plantaires, les condylomes acuminés et les verrues vulgaires comprennent toutes des manifestations cutanéo-muqueuses résultant d’une infection par le virus du papillome humain (VPH) ; Ces lésions peuvent se présenter sous la forme de lésions cutanées solitaires ou, plus fréquemment, de lésions multiples17.
Dans le cadre de l’effort continu de gestion des verrues induites par le virus du papillome humain (VPH), u…
The authors have nothing to disclose.
Les auteurs n’ont aucune reconnaissance.
YY-WRY-V02 infrared specific wave photothermal therapeutic instrument | Liaoning Yanyang Medical Equipment Co., Ltd | No. ZL200720185403.3, China Medical University, China) |
.